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Découverte de l’Aikiryu et Aikiryu-taïso par des étudiants en travail social.

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Suite à une initiation d’une semaine en octobre 2021 à l’I.R.T.S de Montrouge, voici quelques extraits de leurs écrits.

«  Lorsqu’on rentre dans le dojo, la première chose que l’on fait est de saluer l’espace ou nous allons pratiquer pendant quelques heures. Cela m’a beaucoup plu, comme si l’on venait remettre les choses à leur place, et remercier chaque moment de la vie, chaque endroit qui nous permet de s’installer et pratiquer quelque chose qui nous plaît, chaque personne avec qui nous rentrons en interaction et qui nous aidera à avancer. » Saskia, future éducatrice spécialisée.

« Le nom de cet art martial signifie donc que cela permet de se transformer par l’énergie de l’harmonie de soi. Pour moi, cette vision de vie est forte et fait beaucoup réfléchir…. Il est important de trouver et faire ressortir l’énergie qui est en nous par notre amour, notre bonne relation à l’autre afin de pouvoir prendre du recul, de savoir se changer lorsqu’il y a un besoin ou autre. » Manon, future éducatrice spécialisée.

« Certains principes énoncés commencent à me parler et me plaire, comme celui de la non-compétition et du sincère respect de l’autre que l’on nomme partenaire. Cela fait écho à certaines de mes valeurs personnelles initiales, assez communes c’est vrai, mais peu ou pas appliquées à l’échelle systémique de notre société. »

«  Les heures passent et le groupe apprend à se connaître, apprend à se faire confiance, sans jugement ». «  Une démarche pacifique, sans être passif, c’est en partie ce que j’ai retenu. » Théophile, futur éducateur spécialisé

« C’est un art qui nous apprend à la^cher prise mais aussi à faire confiance à l’autre. Cet aspect fait aussi écho aux métiers des travailleurs sociaux, dans l’idée d’accompagner, c’est-à-dire d’aider la personne dans les démarches qu’elle souhaite entreprendre, mais pour ce faire, il faut impérativement installer une relation de confiance, sinon la personne risque d’avoir des réticences et n’adhérera pas complétement à l’accompagnement.»  Caroline, future assistante sociale.

«  L’Aikiryu nous permet de sortir des cadres de notre société, qui cherche à tout prix à rendre rigide notre corps afin d’avoir une apparence correcte. En occident il faut être droit et c’est la réglé. Cependant cette exigence ne nous fait pas que du bien et peut entraîner à long terme des problèmes musculaires et des tensions nerveuses. Notre société, ne nous incite pas à écouter nos signes corporels. Je pense qu’il est important de pouvoir trouver par nous-même des ressources afin d’affronter les difficultés auxquelles nous faisons face au quotidien. L’Aikiryu est pour moi un bon exemple d’activité à réaliser pour se ressourcer. » Joyce, future assistante sociale.

« L’Aikiryu m’a transmis des valeurs ; cet art sain, étant rempli de sagesse et d’écoute de soi, ce cadrage bienveillant nous apprenant  à contrôler notre esprit, ces mouvements corporels qui m’ont aidé à renouer avec mon corps, à me respecter et respecter mon »adversaire » : c’était la première fois que je me retrouvais avec moi : voilà ce que c’était, j’avais rendez-vous en terre inconnue, avec moi-m^me pendant une semaine : j’étais à l’écoute de moi-m^me, je me découvrais, comme à l’image d’un éducateur spécialisé qui donnait son aide à quelqu’un et ce quelqu’un c’était moi. Je ne remercierai jamais assez cette formation pour ça. » Laura, future éducatrice spécialisée.

« Il y a un cadre, un cadre un peu restrictif au début je me suis senti attaqué m^me, vous savez vous venez pour découvrir, mais tranquillement on vous remet à l’  ordre , si tu veux découvrir, fais le bien. Donc je l’ai bien fait, j’ai suivi le cadre de l’organisation et tout s’est bien passé par la suite. Ce que je veux dire c’est que moi-même étant peu attiré par un cadre serré, finalement ça s’est bien passé , j’ai appris le cadre et j’ai trouvé cela intéressant ce qui me donne envie de corréler ça à la vraie vie ainsi qu’à notre métier. » Tom, futur éducateur spécialisé.

« J’en tire que professionnellement, l’accompagnement à la confiance avec le partenaire est très intéressant ainsi que le cadre qui a instauré du respect et du calme «  J’ai trouvé le groupe beaucoup plus détendu, beaucoup plus observateur et impliquée.» Manon, future éducatrice spécialisée.

Anne-Hélène Rigogne, enseignante et co-dirigeante de la fédération

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