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Journée d’initiation avec des jeunes de l’association Télémaque.

Le matin, nous avons reçu 4 jeunes de 12 à 16 ans, 2 filles et 2 garçons. Après quelques mots échangés sur la pratique et les origines de l’Aïkido, la matinée sera consacrée à de l’Aïkitaï.

Khion de Taïso, marche dans le dojo à différente vitesse, guidage, chutes, les jeunes sont consciencieux et investis.
Nous leur faisons une démonstration de chutes plus « énergiques », puis démonstration d’Aïkitaï.
Le rythme est bon, nos 4 ados se montrent très intéressés. Le lien se créé entre uke et seme, ils bougent, cherchent la technique, tentent de la faire vivre à leur partenaire et s’amusent !
Quelle joie de notre côté de les voir ainsi pratiquer.

Nous déjeunons sur le tatami avec 3 jeunes et leur accompagnateur. Les jeunes sont très attirés par les Bokens posés à côté du tatami. On les laisse les manipuler. Cela leur donne envie de se prendre pour des samouraïs !

L’après-midi, 6 nouveaux jeunes se joignent à l’initiation, toujours dans la même tranche d’âge 12-18 ans, 3 filles, 3 garçons. Le cours se porte sur les armes.
Au Boken : coupe men seul, puis à deux. Réception de la coupe sans bouger. Sortie de la ligne d’attaque. Nos 9 ados se prêtent volontiers aux exercices que nous leur proposons.
Les traversées du dojo en faisant men/tsuki accompagnées d’un kiai les intimident un peu. Mais peu à peu chacun se lance, et cela amène des rires et de l’énergie.


Un temps de questions leur est proposé. Une question de Charles, 13 ans : « En Aïkiryu vous avez dit qu’il n’y avait pas d’attaquant, on ne fait que se défendre. Mais si en temps de guerre, il n’y a que des parties qui se défendent… il n’y a plus d’attaque ? ». Et nous de répondre « Oui, et il n’y a plus de guerre possible ».

Après la pause, nous leur proposons des exercices comme : coupe en cercle avec un au centre qui doit sortir. Une cohésion s’est créée, et malgré les craintes, ils se soutiennent les uns les autres, pour passer chacun leur tour.
Nous passons ensuite à une explication sur le Jo et à la démonstration de l’enchaînement de maître Kobayashi. Et enfin, il nous reste le temps nécessaire pour proposer une marche dans les nuages qui apportent beaucoup de rire, un peu de nervosité mais aussi du dépassement de soi.

Lors du cercle de parole final, voici les retours qui nous ont marqué :


Marcel « Je me sens calme, en paix, paisible. Je me suis senti voler (NB pendant Futarideno kiniondo) »
Maëline « Je suis contente d’avoir participé à cette initiation. L’Aïkiryu, ça ressemble à de l’art, à de la danse, c’est très fluide »
Daniel : « La manière dont vous nous montrez nos erreurs, nous permet de chercher nous-même et de progresser. »
Schéhérazade : « Je suis quelqu’un qui est plutôt énergique, et même pour moi, ça a été bien cette pratique. Je pensais que ça allait être trop calme, mais en fait ça m’a apaisé. Et puis j’ai bien aimé quand on était tous en cercle avec les Bokens et qu’on a fait des kiaïs ! »

Nous avons pris beaucoup de plaisir à transmettre à ces jeunes très curieux qui étaient tous débutants. Cette journée aura été une belle retrouvaille de la pratique et de la transmission.

Jacques Félix Senseï, Nassime Nazari Senseï et Philippe Vassal

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